À croire que leur histoire était écrite. Depuis leur rencontre au Stade Vélodrome en 2021, Sophie Tapie et Baptiste Germain ne se sont (presque) plus quittés. Si leur romance s’est d’abord écrite à distance, ce couple fusionnel n’a pas tardé à s’installer ensemble. Début 2024, ils ont franchi une nouvelle étape, en accueillantun petit garçon. Un heureux événement suivi d’un autre puisque, six mois plus tard, ils se sont dit “oui”lors d’un mariage organisé auPays basque. Le 14 octobre, Sophie Tapie a annoncé quela famille allait prochainement s’agrandiravec l’arrivée d’un nouveau bébé. À cette occasion, Gala.fr a pris des nouvelles de Baptiste Germain.
En tant que rugbyman professionnel, vous êtes amené à vous déplacer. Comment conciliez-vous votre carrière et votre vie de famille?
Je reste à Biarritz ces trois prochaines années, donc ça va. Avec Sophie, on est parvenus à gérer cette situation, même si cela a été compliqué. Quand nous sommes arrivés à Biarritz, on a vécu avec César et notre chien, dans un 25 m2, pendant un mois et demi, avant de trouver un nouveau logement. Les premiers mois ont été sports. Après ça, tout peut nous arriver.
Votre carrière est faite de sacrifices. Comment le vivez-vous?
Je suis encore jeune, j’ai une carrière devant moi, donc nous allons devoir bouger. Sur les douze prochaines années, soit le reste de ma carrière, les sacrifices se feront du côté de Sophie. Une fois que j’aurai terminé, ce sera à mon tour de prioriser ses envies.
Quels souvenirs gardez-vous de votre rencontre?
On s’est rencontrés le 23 avril 2021, au Vélodrome, où elle était invitée pour faire le show d’avant-match. C’est une amie commune qui nous a mis en relation. Je ne la connaissais pas personnellement, même si je savais qui était sa famille, notamment son père. Au départ, c’était une simple rencontre. On ne venait pas du même monde. Mon père est pompier et ma mère travaille dans les écoles. Nous ne sommes pas médiatisés, alors que le nom de famille de Sophie résonne dans toute la France. Géographiquement, on était loin l’un de l’autre. Sophie ne connaissait pas du tout le rugby. Et puis, douze années nous séparaient...
La différence d’âge a-t-elle été un sujet entre vous?
On en a parlé, mais on a très vite clos le sujet. Ce n’était qu’un chiffre. Je suis parti jeune pour jouer au rugby, je fréquente des hommes plus âgés qui sont déjà pères de famille, donc je pense avoir acquis une certaine maturité. Le décalage ne s’est pas ressenti. Mais cela nous amuse quand ses amis parlent de certaines références que je n’ai pas. Notre différence d’âge est plus une force qu’autre chose.
Sophie Tapie a perçu beaucoup de “signes” liés à votre rencontre. Vous partagez son point de vue?
Ce week-end-là, je n’étais pas sûr de jouer ce match, car c’était une période où je jouais moins. Je me suis retrouvé titulaire, parce qu’Antoine Dupont était en vacances. Avec Sophie, on s’est rencontrés dans les couloirs, devant une photo panoramique de son père. Sur mon téléphone, j’ai une vidéo où je filme le stade et la seule personne qu’on voit au loin, c’est Sophie. De son côté, elle a une vidéo filmée de sa prestation et je suis le seul joueur qu’on voit dedans. Ce sont des signes incroyables. Malgré nos différences, on a décidé d’aborder notre relation simplement et sainement, en se laissant porter par notre amour.
En quelques années, vous avez emménagé ensemble, vous vous êtes mariés et vous avez fondé une famille. Tout est allé très vite!
Au départ, j’habitais sur Biarritz, elle partageait sa vie entre Paris et la Côte d’Azur. On est très fusionnels, on ne se voyait pas suffisamment à notre goût, donc on a vécu très rapidement ensemble. Et puis est venue la question de fonder une famille...
Qui a été le moteur dans cette décision?
J’étais émerveillé devant ces joueurs qui retrouvaient leurs enfants à la fin du match. Je me suis toujours imaginé devenir père entre 23 et 25 ans. Je savais que je pourrais gérer. Au départ, Sophie n’en voulait pas, il faut croire que j’ai fini par la convaincre (Il sourit). Sa mère l’a eue tard, elle ne voulait pas perdre de temps.
Et concernant le mariage?
Je voulais valider et célébrer ce qu’on était en tant que couple, même si notre fils était déjà né quand on s’est mariés. On était à Bidart à la mairie, le reste de la cérémonie a eu lieu sur le bassin d’Arcachon. On était 80 personnes. On a pris le pari d’avoir moins d’invités, mais on voulait que l’endroit soit incroyable. On a choisi un hôtel magnifique, avec vue sur la Dune du Pilat.
En octobre dernier, vous avez annoncé que la famille allait bientôt s’agrandir. Cet heureux événement était-il prévu?
On voulait des enfants rapprochés, donc c’était naturel d’en avoir un deuxième. On pensait essayer de faire un début 2025 et puis c’est arrivé plus tôt. Il y a trois mois, on a appris que Sophie était enceinte. C’était voulu, mais inattendu. Il faut croire qu’on est connectés tous les deux. Nos deux enfants vont avoir un an d’écart.
Comment appréhendez-vous le quotidien avec deux enfants en bas âge?
Ça va être sport au début! Mais j’avais à cœur d’avoir des enfants jeune, qui soient proches en âge, afin qu’ils puissent grandir ensemble. Ils auront des parents jeunes et dynamiques. Et puis, Sophie pourra aussi reprendre ses projets artistiques plus rapidement.
Comment vous êtes-vous organisés pour l’arrivée de ce deuxième enfant?
Nos familles habitent loin, donc pour notre deuxième enfant, on a engagé une jeune fille au pair pour nous aider. En tant que rugbyman, mon corps est aussi mon outil de travail. Quant à Sophie, elle n’est pas uniquement mère, c’est aussi une femme qui a besoin de prendre du temps pour elle, sortir, voir ses amis. C’est important d’avoir une vie en dehors de celle que nous avons en tant que parents. Nous avons aussi beaucoup d’amis présents sur place, qui se proposent pour garder César, quand Sophie et moi voulons sortir dîner. On a de la chance.
Qu’est-ce que la paternité vous a apporté?
J’ai découvert un amour que je n’avais jamais connu avant. Je suis devenu une sorte de référent pour mon fils qui va s’appuyer sur moi. J’ai une responsabilité en plus. J’ai aussi appris à relativiser sur plein de choses. En devenant papa, mes priorités ont changé, mais j’aborde cela de façon très simple. Il y a un instinct animal dans le fait de devenir père. À mon sens, ce n’est pas une épreuve, mais quelque chose de très naturel.
Quelles sont vos relations avec votre belle-famille?
Il n’est malheureusement plus de ce monde mais la plus grosse épreuve aurait sans doute été de rencontrer son père, Bernard Tapie, un homme charismatique qui ne devait pas ouvrir sa porte à tout le monde. J’entretiens une relation agréable et complice avec ma belle-famille. Ils m’ont tout de suite très bien accueilli. Je pense qu’ils ont senti que j’étais la bonne personne pour Sophie. Ça a été un peu plus compliqué avec mes parents. J’ai deux grandes sœurs, je suis le petit dernier, donc ça a pu leur faire peur au début...
À quoi ressemble votre vie de famille au Pays basque?
Dès qu’on en a la possibilité, on prend la route pour voir la mer, assister à un coucher de soleil. On se balade dans Biarritz avec le petit et les chiens, on fait du surf, on va voir des amis... Notre quotidien est assez simple. On n’a pas de besoin de fioritures dans cet endroit, tant sa beauté est grande.
À 24 ans, diriez-vous que vous avez trouvé votre équilibre?
Avec Sophie, nous avons effectivement trouvé notre équilibre. Quand l’opportunité dans un club basque s’est présentée pour moi, je n’ai pas hésité une seconde. Tous les matins, je me réveille en me disant que je suis chanceux de pouvoir vivre de ma passion dans mon endroit préféré sur Terre. On est tellement heureux d’être ici et fiers que nos enfants puissent grandir dans cette région magnifique.